Surveillant pénitentiaire
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Missions : un métier de sécurité et de relations humaines
Les personnels de surveillance prennent en charge les personnes confiées par les autorités judiciaires, en assurent la garde et participent à la mission de réinsertion.
Un métier d’autorité et d’écoute
Les personnels de surveillance, fonctionnaires de l’État en uniforme, participent à l’exécution des décisions et sentences pénales, et au maintien de la sécurité publique. Ils veillent à faire respecter l’ordre et la discipline au sein des structures accueillant les personnes détenues.
Favoriser la réinsertion et prévenir la récidive
Au contact et à l’écoute de la population pénale, les personnels de surveillance contribuent à l’action de réinsertion et de prévention de la récidive aux côtés des services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP) et des partenaires.
De réelles qualités humaines et physiques
Le métier des personnels de surveillance requiert de réelles qualités humaines liées à la nature même de leurs missions et au public auprès duquel ils interviennent.
Rigueur et stabilité, sens aigu de la communication et de l’autorité, aptitudes au travail de jour comme de nuit, sont autant de qualités que doivent posséder les personnels de surveillance. Par ailleurs, ils pratiquent régulièrement des activités physiques telles que la self défense et le tir.
Afin de leur permettre de remplir le très large éventail de tâches qui leur est assigné, des connaissances juridiques et techniques leur sont enseignées lors de leur formation à l’École nationale de l’administration pénitentiaire (ENAP). Une formation continue tout au long de leur vie professionnelle leur permet de s’adapter constamment à l’évolution de leur métier et de progresser plus rapidement dans leur carrière.
Évolution de carrière
Grâce au nouveau statut d’avril 2006, les surveillants pénitentiaires peuvent évoluer plus rapidement vers des postes d’encadrement (premiers surveillants et majors) puis accéder à des postes de commandement (lieutenant, capitaine, commandant pénitentiaires). Ils peuvent être amenés à assurer les fonctions de chef d’établissement dans des maisons d’arrêt et établissements pour peine de moins de 200 places.
Les surveillants peuvent par sélection interne avoir accès à des fonctions spécialisées telles que moniteur de sport, chargé d’application informatique, membre d’une équipe régionale d’intervention et de sécurité (ERIS), formateurs.
Les surveillants peuvent, après 5 ans d’ancienneté dans le corps (périodes de formation comprises), par une validation des compétences sous forme d’unités de valeur (UV), devenir surveillant brigadier.
Le surveillant brigadier est un surveillant expérimenté auquel sont confiées plus de responsabilités, mais il n’est pas le supérieur hiérarchique des autres surveillants.
Les surveillants et surveillants brigadiers peuvent, après 6 ans d’ancienneté, par concours interne, atteindre le premier niveau des postes d’encadrement, celui de premier surveillant. Après 13 ans de service au sein de l’administration pénitentiaire dont 4 ans dans son grade, le premier surveillant peut devenir, par examen des capacités professionnelles, major pénitentiaire.
Les premiers surveillants et majors pénitentiaires ont pour mission principale d’encadrer une équipe en détention. Les premiers surveillants peuvent occuper des fonctions spécialisées telles que formateur du personnel, référent local informatique, coordinateur du service des sports. Les majors peuvent être responsables de secteurs particuliers, gérer les équipements et les matériels de sécurité…
Les premiers surveillants et majors pénitentiaires âgés de 38 ans au moins, après 15 ans de service dont 5 ans d’encadrement, peuvent devenir au choix lieutenants pénitentiaires. C’est le premier niveau du corps de commandement. Au bout de 2 ans, ils peuvent être promus capitaines pénitentiaires. Ces derniers, après 6 ans, peuvent accéder par un examen professionnel au grade de commandant pénitentiaire.
Source : justice.gouv.fr